Si je crée, c’est que j’accepte qu’émerge en moi :

- Ce qui n’a encore jamais été,

- Ce que je ne connais pas,

- Ce qui me dérange.

- Ce qui m’est encore étranger.

Je bouscule les équilibres fragiles sur lesquels repose ma vie.
- Qui est cet autre, que je suis ?

- Un être sans passé, ni référence ?

- Y a-t-il en moi un être toujours nouveau ?

- N’est-ce pas la définition de l’enfance ?

L’enfant est le maître et le modèle du créateur car il vit tout pour la première fois.

La clef qui ouvre les paliers de mes recherches lumineuses vers un accès à la connaissance, m' aide à franchir le seuil de mes propres doutes.

Quoi qu'il en soit, c’est toujours notre esprit qui nous guide, nous ouvre les portes de notre labyrinthe, nous pouvons enfin pénétrer, ne serait-ce que provisoirement en notre centre.

N’oublions pas que nous sommes dans l’impermanence de notre  parcours, qu’il reste temporel, c’est le paradoxe et que, tant que nous fonctionnons, par notre créativité, nous progressons, nous nous rectifions, sans pouvoir, sans jamais atteindre la vérité.

Elle existe, comme l’inaccessible étoile.

On la sent et notre vitalité naît de l’inaccessible.

La lumière m’éclaire, elle est ma ressource épuisable dans le temps qui me reste à vivre.

DD.